Le vin sans alcool ou désalcoolisé, qui a fait son apparition sur les tables de fêtes il y a environ dix ans, est de plus en plus populaire auprès des consommateurs qui apprécient ses bienfaits mais qui veulent éviter les inconvénients de l’alcool.
2 méthodes de vin sans alcool
Il existe deux manières de faire du vin sans alcool. » D’abord, il y a les boissons au profil de vin mais sans processus de fermentation. Elles sont donc à 0 % d’alcool.
Ensuite, il y a le vin désalcoolisé. C’est-à-dire produit traditionnellement, mais dont on a séparé l’éthanol, en le chauffant dans des cuves pour le faire s’évaporer. Il subsiste des traces d’alcool mais infimes » explique Jean-Philippe Braud, le président fondateur de Gueule de joie, distributeur en ligne de boissons non alcoolisées. » Le vin désalcoolisé semble être le plus recherché par nos clients. «
En moyenne, comptez environ dix euros pour une bouteille de vin sans alcool. Cependant, il est possible d’en trouver à des prix inférieurs dans les supermarchés, mais selon le fondateur de Gueule de joie, la qualité peut ne pas être garantie dans ce cas.
Des ventes en hausse
Selon Mathilde Boulachin, fondatrice de la maison Chavin, qui produit et distribue du vin sans alcool, l’idée lui est venue il y a dix ans lorsqu’elle était enceinte pour la première fois. Elle indique que le vin non alcoolisé est une bonne alternative pour célébrer les moments de joie.
En 2021, son entreprise basée à Béziers (Hérault) a réalisé près de 50% de son chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros grâce aux ventes de vins sans alcool, soit environ 2 millions d’unités vendues (bouteilles et fontaines à vin). Elle distribue également des vins traditionnels.
« On atteint un pic de vente pendant les fêtes et en janvier. Trinquer avec du vin, c’est un moyen de sociabiliser. Qu’il soit alcoolisé ou non. Après les excès, le sans alcool permet aussi de consommer sain, tout en se faisant plaisir, souligne Mathilde Boulachin. Dans quelques années, ce sera comme prendre un café, avec ou sans caféine », conclut-elle.
De quoi contenter tous les participants du Mois Sans Alcool, il n’est d’ailleurs jamais trop tard pour s’y inscrire.